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Online Catalogue

Modern & Contemporary Art (incl. Bodega Collection, lots 149-192)
Hans Arp - Torso Hans Arp - Torso
- +
Provenance

Galerie Teufel, Köln
Jürg Spiller, Basel
Galerie René Steiner, Erlach

Literature

Carola Giedion-Welcker, Hans Arp, Dokumentation Marguerite Hagenbach, Teufen, Niggli/Verlag Gerd Hatje, 1957, S. 110, Nr. 8.
Dr. Arie Hartog (Hrsg.), Hans Arp, Skulpturen – Eine Bestandsaufnahme, Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2012, S. 67/68, Nr. 8 (Dieses Exemplar bereits bei Giedion-Welcker und dann bei Hartog als authentifiziert).

Nach der Erkundung der Möglichkeiten der Abstraktion in seinen Wandreliefs kehrte Hans Arp ab 1930 zu einer biomorpheren Inspiration zurück. Seine Skulpturen, wie das von uns präsentierte Werk, erinnern an Formen des menschlichen Körpers und tragen einen Titel, der auf eine klassische figurative Referenz hinweist. Der Künstler strebt jedoch keine Mimesis an. Er schafft eine sich im Raum bewegende Form, konstruiert aus geschwungenen Linien, die runde und sinnliche Volumen zeichnen. Wie die Ausstellung «Rodin/Arp» in der Fondation Beyeler 2020– 2021 verdeutlichte, interessierte sich Hans Arp besonders für das Werk des Maître de Meudon. Er übernahm dessen Experimente mit dem Sockel und liess sich von einigen seiner Schöpfungen inspirieren, indem er sie völlig neu interpretierte.
Unser Torso erinnert daher an den 1882 von Rodin geschaffenen Torso der Adèle. Der kreative Prozess der Arp-Skulpturen ist gut dokumentiert. Der Künstler fertigte zunächst ein kleines Modell aus Vollgips an. Ausgehend von diesem Modell und seinen Anweisungen wurden ein oder mehrere Abgüsse in der gewünschten Grösse hergestellt. Diese wurden anschliessend vom Künstler in variierenden Proportionen überarbeitet; es handelt sich um Originalgipse. Aus diesen Abgüssen wurden später möglicherweise Skulpturen aus Metall gefertigt. Obwohl es mehrere Exemplare geben kann, nennt Hartog in seinem Werkverzeichnis ausdrücklich nur unser Exemplar als Originalgips

Après avoir exploré les possibilités offertes par l’abstraction dans ses reliefs muraux, Hans Arp revient à une inspiration plus biomorphique à partir de 1930. Ses sculptures, à l’image de l’oeuvre que nous présentons, évoquent des formes du corps humain et portent un titre qui indique une référence figurative classique. Cependant, l’artiste n’est pas dans la mimesis. Il créé une forme mouvante dans l’espace, composée de lignes courbes dessinant des pleins tout en rondeur et en sensualité. Comme l’a mis en évidence l’exposition Rodin/Arp à la Fondation Beyeler en 2020–2021, Jean Arp s’est particulièrement intéressé à l’oeuvre du maître de Meudon. Il a notamment retenu ses expérimentations autour du socle et a réinterprété certaines de ses créations avec une approche radicalement nouvelle.
Notre torse n’est ainsi pas sans évoquer le Torse d’Adèle conçu par Rodin en 1882. Le processus créatif des sculptures d’ Arp est bien connu. L’ artiste réalise d’abord un modèle en plâtre plein de petite taille. A partir de ce modèle et sur ses indications, un ou plusieurs moulages de la taille voulue sont produits. Ces moulages, appelés plâtres originaux, sont ensuite retravaillés par l’ artiste dans des proportions variables. Enfin, des sculptures en métal peuvent être fondues à partir de ces moulages. Bien qu’il puisse en exister plusieurs exemplaires, généralement deux ou trois, Hartog, dans son catalogue raisonné, ne mentionne explicitement que le nôtre comme plâtre original.
Online Catalogue Modern & Contemporary Art (incl. Bodega Collection, lots 149-192) Lot 45 Hans Arp 1886–1966

Torso, 1931
Gipsoriginal
61 x 39,5 x 18,5 cm

Estimate

50'000 – 70'000

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Provenance

Galerie Teufel, Köln
Jürg Spiller, Basel
Galerie René Steiner, Erlach

Literature

Carola Giedion-Welcker, Hans Arp, Dokumentation Marguerite Hagenbach, Teufen, Niggli/Verlag Gerd Hatje, 1957, S. 110, Nr. 8.
Dr. Arie Hartog (Hrsg.), Hans Arp, Skulpturen – Eine Bestandsaufnahme, Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2012, S. 67/68, Nr. 8 (Dieses Exemplar bereits bei Giedion-Welcker und dann bei Hartog als authentifiziert).

Nach der Erkundung der Möglichkeiten der Abstraktion in seinen Wandreliefs kehrte Hans Arp ab 1930 zu einer biomorpheren Inspiration zurück. Seine Skulpturen, wie das von uns präsentierte Werk, erinnern an Formen des menschlichen Körpers und tragen einen Titel, der auf eine klassische figurative Referenz hinweist. Der Künstler strebt jedoch keine Mimesis an. Er schafft eine sich im Raum bewegende Form, konstruiert aus geschwungenen Linien, die runde und sinnliche Volumen zeichnen. Wie die Ausstellung «Rodin/Arp» in der Fondation Beyeler 2020– 2021 verdeutlichte, interessierte sich Hans Arp besonders für das Werk des Maître de Meudon. Er übernahm dessen Experimente mit dem Sockel und liess sich von einigen seiner Schöpfungen inspirieren, indem er sie völlig neu interpretierte.
Unser Torso erinnert daher an den 1882 von Rodin geschaffenen Torso der Adèle. Der kreative Prozess der Arp-Skulpturen ist gut dokumentiert. Der Künstler fertigte zunächst ein kleines Modell aus Vollgips an. Ausgehend von diesem Modell und seinen Anweisungen wurden ein oder mehrere Abgüsse in der gewünschten Grösse hergestellt. Diese wurden anschliessend vom Künstler in variierenden Proportionen überarbeitet; es handelt sich um Originalgipse. Aus diesen Abgüssen wurden später möglicherweise Skulpturen aus Metall gefertigt. Obwohl es mehrere Exemplare geben kann, nennt Hartog in seinem Werkverzeichnis ausdrücklich nur unser Exemplar als Originalgips

Après avoir exploré les possibilités offertes par l’abstraction dans ses reliefs muraux, Hans Arp revient à une inspiration plus biomorphique à partir de 1930. Ses sculptures, à l’image de l’oeuvre que nous présentons, évoquent des formes du corps humain et portent un titre qui indique une référence figurative classique. Cependant, l’artiste n’est pas dans la mimesis. Il créé une forme mouvante dans l’espace, composée de lignes courbes dessinant des pleins tout en rondeur et en sensualité. Comme l’a mis en évidence l’exposition Rodin/Arp à la Fondation Beyeler en 2020–2021, Jean Arp s’est particulièrement intéressé à l’oeuvre du maître de Meudon. Il a notamment retenu ses expérimentations autour du socle et a réinterprété certaines de ses créations avec une approche radicalement nouvelle.
Notre torse n’est ainsi pas sans évoquer le Torse d’Adèle conçu par Rodin en 1882. Le processus créatif des sculptures d’ Arp est bien connu. L’ artiste réalise d’abord un modèle en plâtre plein de petite taille. A partir de ce modèle et sur ses indications, un ou plusieurs moulages de la taille voulue sont produits. Ces moulages, appelés plâtres originaux, sont ensuite retravaillés par l’ artiste dans des proportions variables. Enfin, des sculptures en métal peuvent être fondues à partir de ces moulages. Bien qu’il puisse en exister plusieurs exemplaires, généralement deux ou trois, Hartog, dans son catalogue raisonné, ne mentionne explicitement que le nôtre comme plâtre original.