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Online Catalogue

Auktion 29. September 2021 – Moderne und Zeitgenössische Kunst
Provenance

Jean Pougny, Paris
Herman Berninger, Zürich
Privatsamlung, Schweiz

Literature

Herman Berninger und Jean Albert Cartier, Pougny, Catalogue de l'œuvre, Tome 1, Les Années de l'avant-garde, Russie-Berlin 1910–1923, Tübingen, Wasmuth, 1972, S. 23, 211, Nr. 162, mit Abb.

Exhibition

Première exposition d'été, Petrograd, Galerie Dobitchine, 1916.
Iwan Puni, Berlin, Galerie Der Sturm, 1921, Kat.-Nr. 72.
Rétrospective Pougny, Paris, Musée National d'art Moderne, 1958, Nr. 141.
Rétrospective Pougny, Albi, Musée Toulouse-Lautrec, 1958, Kat.-Nr. 149.
Rétrospective Pougny, Saint-Étienne, Musée d'Art et d'Industrie, 1958, Nr. 86.
Pougny, Zürich, Kunsthaus, 1960, Kat.-Nr. 190.
Rétrospective Pougny, Nizza, Galerie des Ponchettes, 1961, Kat.-Nr.129.
Rétrospective Pougny, Amsterdam, Stedelijk Museum, 1961, Nr. 176.
Rétrospective Pougny, Paris, Galerie Charpentier, 1961–1962, Nr. 188.
Rétrospective Pougny, Turin, Galleria Civica d'Arte Moderna, 1962–1963, Nr. 215.
Exposition Pougny, Genf, Galerie Krugier, 1964, Kat.-Nr. 106.
Jean Pougny, Venedig, Biennale di Venezia, 1976 (gemäss rückseitiger Etikette).

Das Werk ist im Puni-Archiv unter der Nr. 466B registriert.

Iwan Puni zählt neben Kasimir Malewitsch, Wladimir Tatlin und anderen Künstlern zum zentralen Kern der Begründer der russischen Avantgarde. Er hat Ausstellungen mitorganisiert, die wegweisend für die Herausbildung der futuristischen und suprematistischen Kunst in Russland waren. Die Ausstellung 0.10 im Jahr 1915 gilt als Durchbruch zur gegenstandslosen Malerei. Aufgrund der politischen Lage entschied Puni sich 1919 fürs Exil, lebte einige Jahre in Berlin und zog schliesslich in seine Wahlheimat Paris, wo er bis zu seinem Tod – schliesslich als Jean Pougny – lebte.

Aus der Zeit 1915–1919 sind nur sehr wenige Werke bekannt, was unsere Arbeiten auf Papier umso bedeutender macht. Durch die reduzierten Formen lassen sich diese dem russischen Futurismus und Konstruktivismus zuordnen. Gleichzeitig erinnert die Wahl der Farbe Schwarz an Malewitschs Schwarzes Quadrat, das in der erwähnten Ausstellung 0.10 zum ersten Mal ausgestellt wurde und auch heute noch zu den Hauptwerken des Suprematismus gehört.

Alle drei Werke kamen über Iwan Punis Frau direkt zum Zürcher Sammler und Puni-Experten Herman Berninger.

Ivan Puni fait partie avec Kazimir Malevitch, Vladimir Tatlin et quelques autres artistes, du premier cercle des artistes fondateurs de l’avant-garde russe. Il a participé à l’organisation d’expositions qui ont été déterminantes pour la formation de l’art futuriste et suprématiste en Russie. L’exposition 0.10 de 1915 est considérée comme l’avènement de la peinture non objective. En raison de la situation politique en Russie, Puni a décidé de s’exiler en 1919 et a vécu à Berlin pendant quelques années avant de s’installer à Paris, sa ville d’adoption où il vécut jusqu’à sa mort sous le nom de Jean Pougny.

Nous connaissons très peu d’oeuvres de la période 1915–1919, ce qui rend nos dessins d’autant plus importants. Les formes réduites rappellent les oeuvres du Futurisme et du Constructivisme russe. En même temps, le choix de la couleur noire rappelle le Carré noir de Malevitch, qui a été exposé pour la première fois dans l’exposition 0.10 susmentionnée et qui est encore aujourd’hui l’une des principales oeuvres du suprématisme.

Ces trois oeuvres proviennent de la collection du collectionneur zurichois et expert de Puni, Herman Berninger qui les détenait lui-même directement de la veuve de l’artiste.
Online Catalogue Auktion 29. September 2021 – Moderne und Zeitgenössische Kunst Lot 27 Iwan Puni 1892–1956

Escalier, 1915
Tusche und Bleistift auf Papier
35 x 19 cm

Estimate

CHF 25'000 – 35'000

Provenance

Jean Pougny, Paris
Herman Berninger, Zürich
Privatsamlung, Schweiz

Literature

Herman Berninger und Jean Albert Cartier, Pougny, Catalogue de l'œuvre, Tome 1, Les Années de l'avant-garde, Russie-Berlin 1910–1923, Tübingen, Wasmuth, 1972, S. 23, 211, Nr. 162, mit Abb.

Exhibition

Première exposition d'été, Petrograd, Galerie Dobitchine, 1916.
Iwan Puni, Berlin, Galerie Der Sturm, 1921, Kat.-Nr. 72.
Rétrospective Pougny, Paris, Musée National d'art Moderne, 1958, Nr. 141.
Rétrospective Pougny, Albi, Musée Toulouse-Lautrec, 1958, Kat.-Nr. 149.
Rétrospective Pougny, Saint-Étienne, Musée d'Art et d'Industrie, 1958, Nr. 86.
Pougny, Zürich, Kunsthaus, 1960, Kat.-Nr. 190.
Rétrospective Pougny, Nizza, Galerie des Ponchettes, 1961, Kat.-Nr.129.
Rétrospective Pougny, Amsterdam, Stedelijk Museum, 1961, Nr. 176.
Rétrospective Pougny, Paris, Galerie Charpentier, 1961–1962, Nr. 188.
Rétrospective Pougny, Turin, Galleria Civica d'Arte Moderna, 1962–1963, Nr. 215.
Exposition Pougny, Genf, Galerie Krugier, 1964, Kat.-Nr. 106.
Jean Pougny, Venedig, Biennale di Venezia, 1976 (gemäss rückseitiger Etikette).

Das Werk ist im Puni-Archiv unter der Nr. 466B registriert.

Iwan Puni zählt neben Kasimir Malewitsch, Wladimir Tatlin und anderen Künstlern zum zentralen Kern der Begründer der russischen Avantgarde. Er hat Ausstellungen mitorganisiert, die wegweisend für die Herausbildung der futuristischen und suprematistischen Kunst in Russland waren. Die Ausstellung 0.10 im Jahr 1915 gilt als Durchbruch zur gegenstandslosen Malerei. Aufgrund der politischen Lage entschied Puni sich 1919 fürs Exil, lebte einige Jahre in Berlin und zog schliesslich in seine Wahlheimat Paris, wo er bis zu seinem Tod – schliesslich als Jean Pougny – lebte.

Aus der Zeit 1915–1919 sind nur sehr wenige Werke bekannt, was unsere Arbeiten auf Papier umso bedeutender macht. Durch die reduzierten Formen lassen sich diese dem russischen Futurismus und Konstruktivismus zuordnen. Gleichzeitig erinnert die Wahl der Farbe Schwarz an Malewitschs Schwarzes Quadrat, das in der erwähnten Ausstellung 0.10 zum ersten Mal ausgestellt wurde und auch heute noch zu den Hauptwerken des Suprematismus gehört.

Alle drei Werke kamen über Iwan Punis Frau direkt zum Zürcher Sammler und Puni-Experten Herman Berninger.

Ivan Puni fait partie avec Kazimir Malevitch, Vladimir Tatlin et quelques autres artistes, du premier cercle des artistes fondateurs de l’avant-garde russe. Il a participé à l’organisation d’expositions qui ont été déterminantes pour la formation de l’art futuriste et suprématiste en Russie. L’exposition 0.10 de 1915 est considérée comme l’avènement de la peinture non objective. En raison de la situation politique en Russie, Puni a décidé de s’exiler en 1919 et a vécu à Berlin pendant quelques années avant de s’installer à Paris, sa ville d’adoption où il vécut jusqu’à sa mort sous le nom de Jean Pougny.

Nous connaissons très peu d’oeuvres de la période 1915–1919, ce qui rend nos dessins d’autant plus importants. Les formes réduites rappellent les oeuvres du Futurisme et du Constructivisme russe. En même temps, le choix de la couleur noire rappelle le Carré noir de Malevitch, qui a été exposé pour la première fois dans l’exposition 0.10 susmentionnée et qui est encore aujourd’hui l’une des principales oeuvres du suprématisme.

Ces trois oeuvres proviennent de la collection du collectionneur zurichois et expert de Puni, Herman Berninger qui les détenait lui-même directement de la veuve de l’artiste.