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Online Catalogue

Auktion 29. September 2021 – Moderne und Zeitgenössische Kunst
Literature

Martine Mathias, Le Corbusier Œuvre tissé, Paris, Philippe Sers, 1987, Nr. 23, mit Abb.

Le Corbusiers Verbindung der verschiedenen Künste zeigt sich besonders schön in seiner Einstellung gegenüber Tapisserien. Die Tapisserie erfüllte seiner Meinung nach nicht nur die Aufgabe der Dekoration einer Wand, an welcher sie hing, sondern galt ebenso als Verbindungselement zum architektonischen Raum. Er liess seine Tapisserien jeweils den Boden berühren, um so den Raum einzubeziehen und die Tapisserie im Umkehrschluss Teil des Raumes werden zu lassen. Der Künstler sah in der Tapisserie eine modernisierte Version des Wandgemäldes, die sich nicht auf einen Raum festlegen muss, sondern auch an neuen Orten wieder aufgehängt werden kann.

Neben den stark kontrastierenden Farben in La licorne passe sur la mer fällt besonders die Akzentuierung der vertikal ausgerichteten Mittelachse und die sie durchkreuzende Horizontale auf, die den nachtschwarzen Himmel vom Blau des Meeres trennt. Neben dem Einhorn, das sich erkennen lässt, hat Le Corbusier auch bei diesem Werk wieder Frauenfiguren dargestellt, die einen Grossteil der Tapisserie einnehmen.

Chez Le Corbusier, le rapport entre les différentes formes d’art est particulièrement bien illustré par son intérêt envers la tapisserie. Selon lui, celle-ci n’avait pas seulement pour rôle de décorer le mur sur lequel elle était accrochée, mais elle était également considérée comme un élément de liaison avec l’espace architectural. Il laisse ainsi toujours ses tapisseries toucher le sol afin de les inclure dans la pièce et, inversement, de laisser la tapisserie faire partie de la pièce. L’artiste voyait dans la tapisserie une version modernisée de la peinture murale, qui ne doit pas être confinée à une seule piècemais qui peut aussi être accrochée dans différents endroits.

L’accentuation de l’axe central vertical et de la ligne horizontale qui le traverse, qui sépare le ciel nuit noir du bleu de la mer, est particulièrement frappante. Mis à part la licorne, que l’on peut identifier, Le Corbusier a de nouveau représenté dans cette oeuvre des figures féminines, qui occupent une grande partie de la tapisserie.
Online Catalogue Auktion 29. September 2021 – Moderne und Zeitgenössische Kunst Lot 55 Le Corbusier 1887–1965

La licorne passe sur la mer, 1962
Tapisserie
unten in der Mitte monogrammiert L-C
unten rechts monogrammiert PF
rückseitig auf Textil-Etikette bezeichnet, nummeriert und datiert Le Corbusier PF TAPISSERIE D'AUBUSSON TISSÉE PAR PINTON 3/4-1962
213 x 270 cm

Estimate

CHF 80'000 – 120'000

Sold for

CHF 143'417

Literature

Martine Mathias, Le Corbusier Œuvre tissé, Paris, Philippe Sers, 1987, Nr. 23, mit Abb.

Le Corbusiers Verbindung der verschiedenen Künste zeigt sich besonders schön in seiner Einstellung gegenüber Tapisserien. Die Tapisserie erfüllte seiner Meinung nach nicht nur die Aufgabe der Dekoration einer Wand, an welcher sie hing, sondern galt ebenso als Verbindungselement zum architektonischen Raum. Er liess seine Tapisserien jeweils den Boden berühren, um so den Raum einzubeziehen und die Tapisserie im Umkehrschluss Teil des Raumes werden zu lassen. Der Künstler sah in der Tapisserie eine modernisierte Version des Wandgemäldes, die sich nicht auf einen Raum festlegen muss, sondern auch an neuen Orten wieder aufgehängt werden kann.

Neben den stark kontrastierenden Farben in La licorne passe sur la mer fällt besonders die Akzentuierung der vertikal ausgerichteten Mittelachse und die sie durchkreuzende Horizontale auf, die den nachtschwarzen Himmel vom Blau des Meeres trennt. Neben dem Einhorn, das sich erkennen lässt, hat Le Corbusier auch bei diesem Werk wieder Frauenfiguren dargestellt, die einen Grossteil der Tapisserie einnehmen.

Chez Le Corbusier, le rapport entre les différentes formes d’art est particulièrement bien illustré par son intérêt envers la tapisserie. Selon lui, celle-ci n’avait pas seulement pour rôle de décorer le mur sur lequel elle était accrochée, mais elle était également considérée comme un élément de liaison avec l’espace architectural. Il laisse ainsi toujours ses tapisseries toucher le sol afin de les inclure dans la pièce et, inversement, de laisser la tapisserie faire partie de la pièce. L’artiste voyait dans la tapisserie une version modernisée de la peinture murale, qui ne doit pas être confinée à une seule piècemais qui peut aussi être accrochée dans différents endroits.

L’accentuation de l’axe central vertical et de la ligne horizontale qui le traverse, qui sépare le ciel nuit noir du bleu de la mer, est particulièrement frappante. Mis à part la licorne, que l’on peut identifier, Le Corbusier a de nouveau représenté dans cette oeuvre des figures féminines, qui occupent une grande partie de la tapisserie.