Catalogue en ligne
Art moderne & contemporain (y c. collection Bodega, lots 149-192)Galerie Teufel, Köln
Jürg Spiller, Basel
Galerie René Steiner, Erlach
Carola Giedion-Welcker, Hans Arp, Dokumentation Marguerite Hagenbach, Teufen, Niggli/Verlag Gerd Hatje, 1957, S. 110, Nr. 8.
Dr. Arie Hartog (Hrsg.), Hans Arp, Skulpturen – Eine Bestandsaufnahme, Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2012, S. 67/68, Nr. 8 (Dieses Exemplar bereits bei Giedion-Welcker und dann bei Hartog als authentifiziert).
Unser Torso erinnert daher an den 1882 von Rodin geschaffenen Torso der Adèle. Der kreative Prozess der Arp-Skulpturen ist gut dokumentiert. Der Künstler fertigte zunächst ein kleines Modell aus Vollgips an. Ausgehend von diesem Modell und seinen Anweisungen wurden ein oder mehrere Abgüsse in der gewünschten Grösse hergestellt. Diese wurden anschliessend vom Künstler in variierenden Proportionen überarbeitet; es handelt sich um Originalgipse. Aus diesen Abgüssen wurden später möglicherweise Skulpturen aus Metall gefertigt. Obwohl es mehrere Exemplare geben kann, nennt Hartog in seinem Werkverzeichnis ausdrücklich nur unser Exemplar als Originalgips
Après avoir exploré les possibilités offertes par l’abstraction dans ses reliefs muraux, Hans Arp revient à une inspiration plus biomorphique à partir de 1930. Ses sculptures, à l’image de l’oeuvre que nous présentons, évoquent des formes du corps humain et portent un titre qui indique une référence figurative classique. Cependant, l’artiste n’est pas dans la mimesis. Il créé une forme mouvante dans l’espace, composée de lignes courbes dessinant des pleins tout en rondeur et en sensualité. Comme l’a mis en évidence l’exposition Rodin/Arp à la Fondation Beyeler en 2020–2021, Jean Arp s’est particulièrement intéressé à l’oeuvre du maître de Meudon. Il a notamment retenu ses expérimentations autour du socle et a réinterprété certaines de ses créations avec une approche radicalement nouvelle.
Notre torse n’est ainsi pas sans évoquer le Torse d’Adèle conçu par Rodin en 1882. Le processus créatif des sculptures d’ Arp est bien connu. L’ artiste réalise d’abord un modèle en plâtre plein de petite taille. A partir de ce modèle et sur ses indications, un ou plusieurs moulages de la taille voulue sont produits. Ces moulages, appelés plâtres originaux, sont ensuite retravaillés par l’ artiste dans des proportions variables. Enfin, des sculptures en métal peuvent être fondues à partir de ces moulages. Bien qu’il puisse en exister plusieurs exemplaires, généralement deux ou trois, Hartog, dans son catalogue raisonné, ne mentionne explicitement que le nôtre comme plâtre original.
Torso, 1931
Gipsoriginal
61 x 39,5 x 18,5 cm
50'000 – 70'000
EnchérirGalerie Teufel, Köln
Jürg Spiller, Basel
Galerie René Steiner, Erlach
Carola Giedion-Welcker, Hans Arp, Dokumentation Marguerite Hagenbach, Teufen, Niggli/Verlag Gerd Hatje, 1957, S. 110, Nr. 8.
Dr. Arie Hartog (Hrsg.), Hans Arp, Skulpturen – Eine Bestandsaufnahme, Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2012, S. 67/68, Nr. 8 (Dieses Exemplar bereits bei Giedion-Welcker und dann bei Hartog als authentifiziert).
Unser Torso erinnert daher an den 1882 von Rodin geschaffenen Torso der Adèle. Der kreative Prozess der Arp-Skulpturen ist gut dokumentiert. Der Künstler fertigte zunächst ein kleines Modell aus Vollgips an. Ausgehend von diesem Modell und seinen Anweisungen wurden ein oder mehrere Abgüsse in der gewünschten Grösse hergestellt. Diese wurden anschliessend vom Künstler in variierenden Proportionen überarbeitet; es handelt sich um Originalgipse. Aus diesen Abgüssen wurden später möglicherweise Skulpturen aus Metall gefertigt. Obwohl es mehrere Exemplare geben kann, nennt Hartog in seinem Werkverzeichnis ausdrücklich nur unser Exemplar als Originalgips
Après avoir exploré les possibilités offertes par l’abstraction dans ses reliefs muraux, Hans Arp revient à une inspiration plus biomorphique à partir de 1930. Ses sculptures, à l’image de l’oeuvre que nous présentons, évoquent des formes du corps humain et portent un titre qui indique une référence figurative classique. Cependant, l’artiste n’est pas dans la mimesis. Il créé une forme mouvante dans l’espace, composée de lignes courbes dessinant des pleins tout en rondeur et en sensualité. Comme l’a mis en évidence l’exposition Rodin/Arp à la Fondation Beyeler en 2020–2021, Jean Arp s’est particulièrement intéressé à l’oeuvre du maître de Meudon. Il a notamment retenu ses expérimentations autour du socle et a réinterprété certaines de ses créations avec une approche radicalement nouvelle.
Notre torse n’est ainsi pas sans évoquer le Torse d’Adèle conçu par Rodin en 1882. Le processus créatif des sculptures d’ Arp est bien connu. L’ artiste réalise d’abord un modèle en plâtre plein de petite taille. A partir de ce modèle et sur ses indications, un ou plusieurs moulages de la taille voulue sont produits. Ces moulages, appelés plâtres originaux, sont ensuite retravaillés par l’ artiste dans des proportions variables. Enfin, des sculptures en métal peuvent être fondues à partir de ces moulages. Bien qu’il puisse en exister plusieurs exemplaires, généralement deux ou trois, Hartog, dans son catalogue raisonné, ne mentionne explicitement que le nôtre comme plâtre original.